Aux pieds boisés des montagne bordant la vallée, des préparatifs tranquilles ont lieu. Dans lhumidité montant du sol en volutes suite à une récente
averse, on construit. Un grand dôme argenté est en train dêtre érigé, des grues montant une section en réponse à des ordres aboyés. Les militaires,
semblent ils, nont pas été pris par surprise. Ils se sont préparés pour ce jour avec des matériaux de construction, et ont rapidement fini la
construction dun dôme avec des bras de larmée assignés à cette tâche. Larchitecture du dôme en est une dessinée daprès les restes de sites sur
la Lune et Mars, et assez grand pour contenir sa propre atmosphère pour le confort de ses habitants. Cependant, ils seraient surpris dapprendre
quun second dôme a été construit sur le lieu, qui nest pas habité uniquement par des humains, et encore moins par larmée.
Le Général Flood simpatiente, une veine palpitant sur son cou de taureau. « Je voulais que ce soit fini hier! On doit sattendre à voir des vagabonds
arriver, et je serai maudit sils nous trouvent dehors! » Son compagnon qui nest pas un officier, le Sergent Hammond, se dépêche pour rattraper le
général. Plus petit et maigre de constitution, il lève les yeux vers le général et dit dune voix inquiète, « Monsieur, je nai pas encore pu avoir ma
femme et mes enfants. Personne na pu. » Le général répond brusquement. « Je vous ai dit que cela devrait attendre! On a des problèmes
autrement plus sérieux que cela en ce moment. »
Comme ils continuent de marcher vers le chantier, un autre couple émerge du bosquet darbre. Jonah porte un jean et une chemise blanche usée
jusquau fil par les lessives, ses bottes poussiéreuses et sa chevelure ébouriffée attestant de son dédain des apparences. Il est debout à côté dun
grand Zêta dont le corps fin comme un pieu et les bras effilés sont presque choquants vus à côté du séduisant Jonah. Le Zêta fait des gestes en
direction des militaires qui séloignent, le visage tourné vers Jonah, communiquant en silence. Jonah répond, « Ils lont volé à un contacté, ils lont
torturé pour cela. Mais ils nauront pas beaucoup plus que la forme. Ce nest pas comme chez nous. » Le Zêta met sa main sur lépaule de Jonah,
et jetant un regard à la volée, Jonah répond en guise dacquiescement, « Ouais, je sais, avant que nous ne soyons repérés et suivis ». Là dessus, ils
sélèvent tous deux dans les airs denviron un mètre et sen retournent comme en flottant loin de ce quils ont vu.
Jonah et son compagnon Zêta marchent dans la brume, sortant des arbres qui entourent une clairière naturelle. Jonah explique, « Les blessés que tu as amenés nont pas pris de repos et ils veulent aider à la tâche, ils demandent une fonction. » Nous voyons quils marchent vers un grand dôme argenté, vers le sas dentrée au niveau du sol sur un côté. Auprès de ce coin il y a plusieurs Zêtas maigres, transportant des blessés ou aidant les plus faibles à marcher pour entrer dans le dôme depuis un vaisseau gris mat en forme de soucoupe en suspension à quelques mètres du sol. Ceux qui ne peuvent pas marcher sont transportés en lévitation, leur corps allongé flottant sur le côté dun Zêta, qui en marchant est apparemment responsable de la lévitation et du transport.
Billy est au dehors en train de récolter des pommes de terre dans un champ derrière le campement. Il fait sombre comme à laube naissante, les
arbres se découpent crûment sur le ciel gris. Leurs feuilles sont toutes tombées, mais non comme en automne quand elles prennent des couleurs
avant de se détacher alors que celles qui restent sont encore vertes. Billy gratte et hache la terre avec une petite binette et un outil pour creuser,
retournant la terre à la recherche de pommes de terre. Il a un sac en tissu posé à côté de lui sur le sol, tout bosselé des pommes de terre quil a
trouvées. Il est poussiéreux et franchement sale en certains endroit, autant de ce quil travaille que de ce quil ce baigne rarement. Billy a le visage
solennel et triste, et il fronce légèrement les sourcils.
Billy tombe à genoux pour creuser avec les mains, sans remarquer quil nest plus seul. Soudain il remarque un pied de Zêta, massif pour avoir
évolué ainsi depuis des lustres afin de compenser la force de gravité, et les jambes maigres qui le surplombent. Le pied semble botté dans un
matériau gris sans couture. Billy voit le pied et se fige, mais ne semble pas concerné. Il se met à laise en position assise, allongeant les jambes
devant lui et regarde en lair, en plissant des yeux. Le Zêta tient une fiole fermée par un bouchon, en verre fumé de couleur. Les doigts longs et
élégants du Zêta sont enroulés autour de la fiole, maintenue par une apparence de pouce, une bosse là où devrait être un pouce.
Billy commence à parler au Zêta comme sil avait fait cela toute sa vie, comme si la scène navait rien danormal. Il se lâche, dune voix naturelle et
calme, exactement comme sil parlait à un membre de sa famille en qui il a confiance, disant rapidement et avec ardeur, « Elle ne veut plus parler à
personne. » Disant cela, les larmes lui montent aux yeux. Il continue, avec maintenant un tremblement de voix, « Elle me fixe comme si elle ne me
voyait pas. » Sa respiration saccélère comme sil était sur le point déclater en sanglots, et les larmes commencent à couler sur son visage. « Je lui
ai demandé de venir avec moi pour creuser, comme ça on aurait pu sauter par dessus les cailloux comme avant, et elle a même rien dit. Rien! »
Billy essuie les larmes de ses joues avec la paume de sa main, secouant soudain la tête puis la relevant pour présenter un regard
clair au Zêta. Il y a un moment de silence et de toute évidence il écoute attentivement quelque chose. Finalement, Billy dit, « Bon,
daccord, tout dun trait, tu dis, comme un verre deau? » Disant cela il jette un regard à la fiole et tend la main pour la prendre. Il
sourit faiblement à travers ses larmes grises de poussière, regardant brièvement le Zêta en faisant cela, en guise de remerciement.
Bien quil soit midi, il fait encore sombre, comme lors dune aube très nuageuse. Martha trie le linge, cherchant les vêtements à
raccommoder, assise sur une chaise en plein air, le linge éparpillé devant elle en petits tas sur le sol. Ses deux enfants sont
derrière elle dans lherbe, Billy apportant à Tammy ce qui semble être un verre deau. Elle tend faiblement une main, et il se sert
en plus de sa propre main pour tenir le verre quand elle le soulève.
Les problèmes de manque de nourriture et de quest-ce que nous allons manger sont apparus continuellement ces derniers temps, rendant créatif en
cuisine. Martha prépare ce que Rouge et elle pensent bon à manger, et les autres nont pas à poser de questions. Cela a inclus des éléments de
nourriture atypiques comme des vers de terre ramassés dans lherbe trempée de la dernière pluie et des opossums attrapés par Rouge car ils
bougeaient lentement, tout comme des herbes comestibles. Gros Tom avance à grands pas pour parler à sa femme, saccroupissant devant elle afin
de parler face à face. « Nous sommes à sec, complètement à sec, et il y a aussi de moins en moins de conserves. »
Martha ne semble pas perturbée, car Rouge et elle ont remarqué la chose bien avant les autres. Elle continue de raccommoder malgré tout cela sans
perdre son point, bien quelle lève les yeux pour regarder son mari en face afin de lui faire comprendre quelle la entendu. Elle sourit, « Rouge
ramène des opossums et jai fait une soupe très spéciale ce soir. Tu verras, cest très bon. » Gros Tom fait une pause, puis se relève. « Une soupe
spéciale? » Martha commence à prendre le linge de lun des tas, pour le plier sur ses genoux comme si elle était prête à partir, et dit, « Ne tinquiète
pas, tu trouveras ça très bon. »
Cest lheure du souper dans le campement, où le groupe sest rassemblé autour dun feu de camp qui luit faiblement au milieu des tentes de
fortune. Martha sert des louches de soupe, tendant les bols à chacun les uns après les autres car ils se présentent tour à tour. Certains membres du
groupe mangent avec cur, dautres reniflent et demandent, « Quest-ce que cest? » mais nont ni réponse ni de signe de tête de la part de
Martha. Tout le monde finit par manger. Billy tend un bol à sa grande sur, qui est assise sans bouger et inexpressive un peu plus loin. Elle dit, «
Merci » et commence à manger comme un automate. Marcha a cessé de plonger sa louche, elle tient celle-ci droite en lair, et les larmes lui montent
aux yeux. Elle se reprend, inspire profondément en essayant de masquer lémotion dans sa voix, et dit, « Quelquun en veut encore? » Tammy jette
un il à son frère et glousse, tous deux inconscients de lémotion qui secoue par vagues leur paisible mère sur qui lon peut toujours compter.
Len et Gros Tom discutent aussi, et maintenant Len élève légèrement la voix. « On raconte beaucoup de choses à propos de ces camps. On a vu
des camions arriver régulièrement juste avant les cataclysmes. » Gros Tom est à présent intrigué. « Peut-être quon devrait faire une virée tous les
deux et voir ce quil en est. » Adorant toujours les bons sujets de potin, Len continue. « Souvent, souvent, et quelque fois tous les jours! Jed nest
pas le seul à lavoir observé non plus, il y en a plein qui lont vu aussi. » Il sauce un peu de soupe avec un bout de pain, et après en avoir mordu un
morceau, avec un grand sérieux, « Je te dis quils ont un camp là bas, quils ont des vivres, et cest là quon devrait aller. » Ce quils trouveront là
bas ne sera cependant pas un chaleureux accueil, mais un interrogatoire.
Traversant un champ à ciel ouvert, Gros Tom, Len, Herman et Jane, qui a insisté sur la nécessité dune présence féminine, marchent péniblement
sous les nuages bas. Ils ont des sacs à dos ou des besaces de toile sur les épaules, des bottes et des vestes ouvertes, et ils portent leurs vêtements
sur eux plutôt que dans des valises.
Jane est à la queue, bien que suivant Len qui est en fait le plus lent. Elle fait cela sans y attacher dimportance, le redressant de temps en temps
quand il perd léquilibre en mettant une main sur son sac à dos, à son insu. Cest une personne qui a bon cur, et elle voit que ce vieillard est
affaibli, et quil fait des efforts pour ne pas le montrer. Len montre du doigt une brèche dans la colline qui a surgi devant eux. « Là bas, ils sont
montés avec leur engins et ils ont complètement disparu entre ces coteaux. Il ny a rien là bas à ce quon en sait, et les panneaux disent Propriété
Privée . »
Une sentinelle sur le sommet de la colline regarde les quatre marcheurs qui avancent péniblement dans sa direction. Il attrape son portable et parle
tout bas. « Des arrivants, à 4 heures. » Le groupe sapproche dune fente dans la colline, bordée darbres des deux côtés. Len parle avec
animation, faisant de grands gestes avec les bras dans telle ou telle direction, en décrivant ce que lui ou dautres ont vu de loin. Jane regarde
lentement de chaque côté, scrutant la forêt clairsemée quils approchent avec un regard à demi curieux. Soudain Jane se fige, sa main sélevant en
direction des bois quils voient rapidement approcher, son cri davertissement coincé dans la gorge alors que celui des militaire éclate. « Halte là!
Halte ou on tire! Qui êtes vous. »
Le seul meuble de la grande pièce dépouillée est une table, partout la lumière est faible sauf au centre de la pièce au-dessus de la table. Les quatre
compagnons pénètrent en chancelant dans la pièce, jetant un il par-dessus leurs épaules, plus inquiets de ce qui se trouve derrière eux que de ce
quil y a devant. Le Général Flood sort de lombre du côté opposé où ils sont entrés. « Qui vous a amené ici? Ces installations ne sont pas sur la
carte! Qui vous a amené ici? » Sa voix est ferme et les questions posées comme sil ne sattendait pas à de la résistance. Len fait semblant de se
tortiller et les autres lui lancent un regard. « Eh bien Monsieur, je travaillais pour larmée avant et .. » à ce moment il est violemment interrompu par
le Général Flood qui dit, « Venez en au fait! Qui vous a amené ici! » Len avale sa salive et dit, « Moi. »
Gros Tom et Jane ont été emmenés dans une autre salle dinterrogatoire par un groupe de militaires en bras de chemise, les manches roulées
au-dessus du coude, les cravates défaites et le col de chemise ouvert. Cette pièce est petite et étroite, de sorte que les militaires sont littéralement
collés aux visages de ceux quils questionnent. Gros Tom et Jane sont interrogés avec acharnement et les questions martelées sont destinées à les
démonter. Les questions sont larges. « Combien êtes vous dans votre groupe? » « Où dites vous que vous étiez quand cest arrivé? » « Herman,
cest qui? » Gros Tom essaie de répondre aux questions comme si elles étaient factuelles, sans chercher à comprendre, alors que Jane comprend
intuitivement quils essaient de leur faire perdre leur sang froid. Elle est calme, et finalement parle, disant dune voix claire et tranquille, « Combien
de temps pensez vous quil faudra avant que toute la ville narrive? Quest ce que vous ferez deux? » Sa question fait taire les inquisiteurs, car elle a
bien vu ce qui les fait paniquer au delà de leur bravade.
Finalement autorisés à sortir dans la cour du camp, Gros Tom et Jane sortent dune porte pour rejoindre Herman et Len. Ils se tiennent debout
serrés les uns contre les autres, dans lattente, au milieu dun complexe de huttes aux couleurs ternes. Ils vérifient entre eux ce quon leur a demandé
et ce quils ont dit. Le Général Flood et son attaché toujours présent, le Sergent Hammond, sont sur le côté, écoutant le rapport des interrogateurs,
le Colonel Cage en faisant partie. Le Colonel secoue vaguement la tête en arrivant vers le groupe, indiquant que cest un échec. Le Général Flood
rapporte, « Ca ne fait rien, le petit rat a craqué. Il a vu ce quon avait fait au Vietnam, et on lui a dit quon allait lui couper les couilles et lui mettre
les boyaux à lair. Il a vu des tas de choses comme ça là bas et il a craqué. Ils viennent de la ferme Simpson, un peu au nord dici. » Le Général fait
une pause, puis dit, « Assurez-vous quils nont pas été suivis. » et il fait brutalement demi-tour pour sen aller, leur laissant délibérément des ordres
ambigus.
Un Gros Tom abattu, Jane et leur garde rapprochée retournent à la ferme, reprenant dans lautre sens le chemin pris pour atteindre le camp. Le
chemin suit une vallée étroite entre des collines moutonnantes. Ils marchent en file indienne. La demi douzaine de militaires portent des armes
automatiques, négligemment pointées vers le bas et sur le côté pendant quils marchent mais cependant prêtes à lusage. Big Tom ouvre la marche,
et il avance lentement, essayant de réfléchir comment fuir ou les bloquer, car il ne veut pas les ramener à sa famille. Le soldat derrière lui le pousse,
le faisant légèrement chanceler. Le Colonel Cage, qui marchait derrière Jane, arrive rapidement pour réprimander le soldat en un bref aparté, et
commence à marcher côte à côte avec Gros Tom.
Le Colonel Cage accélère lallure pour mettre un peu de distance entre eux et les autres, et commence à parler calmement avec Gros Tom. « Y
a-t-il un coin tranquille un peu plus loin où lon pourrait faire une halte? » La proposition néchappe pas à Gros Tom, qui a jaugé le Colonel comme
un homme bon, et après un moment de réflexion, il dit, « Au ruisseau en haut là bas. Cest
» La conversation est interrompue, le Colonel Cage
tourne violemment la tête de tous les côtés, entendant un son léger mais familier, et immédiatement se précipite en arrière vers la file. Il court
rapidement vers les hommes qui le suivent, lui et Gros Tom. « Où est elle! »
Sa question reçoit une froide réponse du regard, mais comme Jane et deux des soldats ont disparu, le Colonel a compris. Il continue à rebrousser
chemin, augmentant lallure, et aperçoit bientôt ce quil craignait. Derrière un bosquet, Jane se défend contre un des hommes qui essaie de lui
arracher sa culotte, tandis que lautre homme tient larme automatique avec désinvolture, observant la scène appuyé contre un arbre. Lhomme au
pistolet retourne la tête, et voit le Colonel Cage qui court vers eux. Le violeur repousse Jane et réajuste rapidement son pantalon à la volée,
essayant de cacher ce quil sapprêtait à faire. Lhomme au pistolet sort son pistolet et tire sur Jane, qui chancèle vers larrière, avec au visage un
petit éclat fait par larme automatique. « Elle essayait de séchapper. »
Atteignant enfin le lieu du drame, le Colonel cage arrache le pistolet des mains de lhomme qui le tenait, baisse celui-ci, et sans sommation, tire dans
le ventre de lhomme, retournant rapidement larme pour faire la même chose au violeur. Alors que les deux hommes se tordent de douleur au sol, à
lagonie, le Colonel Cage se dirige vers Jane, comprenant dun seul regard quelle est définitivement morte car elle a la tête explosée. Il tourne les
talons et il retourne à grands pas de là où il vient, le visage très tendu et un film de sueur sur sa figure blanche. Il respire fort, du fait de sa course et
de ladrénaline, et il se passe les doigts dans les cheveux, davant en arrière, les peignant en rejoignant à grands pas la file des homme qui
lattendent. « Allons-y ».
Gros Tom attend avec un regard anxieux en voyant le Colonel Cage marcher à grandes enjambées pour le rejoindre à lavant. « Ils sont tous morts,
cest fini. »
A la ferme, les femmes font la lessive sur quelques pierres le long du ruisseau. Netty est hargneuse envers Cathy, qui est assise à larrière et plonge
à peine sa part de linge dans leau, comme si elle espérait quon vienne laider. « Je ne vais pas le faire à ta place cette fois. Secoue toi, cest cela
ou vivre dans la crasse. » Clara frotte vigoureusement, un air inquiet sur le visage. Finalement, elle saccroupit et dit à Martha, « Crois tu quon les
reverra jamais? » Martha jette un il par dessus son épaule et voyant ses enfants jouer le long du lit du cours deau derrière elles, hors de portée de
voix, dit, « Gros Tom connaît le coin et Len sait comment leur parler. » Elle na pas répondu à la question, mais on voit sur son visage quelle aussi
est inquiète et quelle essaie seulement de faire bonne figure.
Soudain Tammy crie, « Papa! ». Tammy court et Billy saute sur ses pieds pour la suivre. Gros Tom et le Colonel Cage sortent des bois, suivis par
les trois soldats qui restent. Les femmes se sont mises debout, alors que Gros Tom avance vers Martha le visage sombre. Martha dit, jetant un
regard derrière lui et reposant ses yeux dans les siens rapidement, « Où sont Jane et les autres? » Un visage grave est sa réponse et elle lève
rapidement une main à la bouche, et lance un calme « Oh, non! » Clara est la seconde à arriver, et elle se tient juste derrière Martha avec un visage
anxieux. « Où est Len? Où sont ils! Pour lamour de Dieu, dis moi ce qui sest passé! »
Gros Tom met sa main gauche sur son épaule et dit, « Ils vont bien, bien, ne ténerve pas. Ils sont restés en arrière et ils vont tous bien. » Martha
appuie son visage contre lépaule de son mari, mordant sa lèvre inférieure qui tremble et luttant contre les larmes, essayant de déguiser son chagrin
au reste des femmes et à ses enfants en faisant semblant de vouloir serrer son mari et montrer sa joie de le revoir.